Comment ne pas être malade en avion ?

Prendre l’avion, pour beaucoup, rime avec découverte, vacances ou travail. Mais derrière le plaisir du voyage aérien se cachent des désagréments parfois redoutés : mal de l’air, propagation des microbes, gêne liée à la pressurisation… Il existe pourtant quantité d’astuces permettant de réduire les risques de tomber malade dans un avion. Explorer ces méthodes, c’est surtout se donner toutes les chances d’arriver à destination en pleine forme.

Quels sont les principaux risques sanitaires à bord d’un avion ?

L’ambiance confinée des cabines d’avion soulève souvent la crainte d’être exposé à une multitude de virus, bactéries et inconforts physiques. Et il faut bien reconnaître que certains risques sont accrus par rapport à d’autres moyens de transport, même si l’air filtré réduit globalement la propagation des germes pendant le vol.

Cela dit, les principales menaces ne proviennent pas systématiquement de l’air ambiant, mais plutôt des surfaces fréquemment touchées : bacs de sécurité, poignées de toilettes ou encore oreillers réutilisés entre plusieurs passagers. Ajouter à cela des phénomènes comme la pression modifiée, l’air sec ou la promiscuité avec d’autres voyageurs, et le cocktail n’a rien d’anodin pour l’organisme.

Quels gestes adopter pour limiter la transmission des microbes ?

Avant même de s’installer dans l’avion, chaque étape de l’aéroport expose à divers micro-organismes. Les contrôles de sécurité imposent de manipuler des objets partagés rarement nettoyés en profondeur. Se laver scrupuleusement les mains dès que possible devient alors le premier réflexe essentiel.

Certains accessoires méritent aussi leur place dans le bagage cabine : gel hydroalcoolique pour compléter le lavage des mains (surtout après avoir utilisé les toilettes), lingettes désinfectantes pour nettoyer tablette, accoudoirs ou écran tactile… Même un simple tissu placé sur l’appuie-tête ou sa propre couverture contribue parfois à rassurer.

  • Désinfecter les objets fréquemment utilisés (smartphone, écouteurs, poignée du sac)
  • Éviter de porter les doigts à la bouche ou aux yeux durant le vol
  • Ne jamais remplir sa gourde au robinet des toilettes, privilégier l’eau embouteillée
  • Pousser la vigilance sur l’usage partagé des couvertures et oreillers offerts à bord

Comment anticiper et gérer le mal de l’air et ses effets ?

Stratégies pour prévenir le mal des transports

Le mal de l’air concerne surtout ceux dont l’oreille interne peine à s’adapter aux balancements de l’avion. Pour stabiliser cette sensation, mieux vaut choisir une place située près des ailes, là où les mouvements sont le moins ressentis. Installer son regard vers l’horizon, notamment via le hublot, aide également à limiter l’inconfort.

Limiter la lecture ou l’utilisation prolongée d’écrans, préférer de courts épisodes musicaux ou un livre audio : certaines occupations réduisent en effet la discordance sensorielle à l’origine des nausées. Les repas lourds et boissons gazeuses, eux, accentuent les troubles digestifs durant un vol.

Médicaments et remèdes adaptés

Dans les cas sensibles, consulter son médecin avant un départ s’avère judicieux. Celui-ci peut recommander un traitement contre les nausées, voire proposer des patchs antiémétiques à placer derrière l’oreille quelques heures avant le décollage. Par ailleurs, un décongestionnant nasal soulage réellement en présence de rhume ou sinus encombrés, car il permettra de mieux équilibrer la pression lors de l’ascension ou la descente.

Pour atténuer les sensations de bouchon d’oreille, les classiques gestes de chewing-gum, bâillement ou gorgée d’eau demeurent particulièrement efficaces, surtout lors des phases critiques du vol.

Quelles précautions face à la déshydratation, au froid et aux problèmes circulatoires ?

L’air recyclé à bord reste notoirement desséchant. L’assèchement des muqueuses nasales et buccales favorise l’inconfort, voire l’irritation. Maintenir une bonne hydratation prend alors toute son importance : boire régulièrement de l’eau plate est préférable tant pour la gorge que la circulation sanguine, tout en évitant alcool et café qui assèchent davantage.

La température fluctuante incite elle aussi à la prévoyance. Un pull léger, une étole ou une veste permettent de conserver chaleur et confort, même si une couverture supplémentaire peut toujours être demandée. Ceux qui ont tendance à avoir froid la nuit feront ainsi bon usage de vêtements superposables.

Désagrément Action recommandée
Déshydratation Boire de petites quantités d’eau régulièrement
Engourdissement des membres Marcher dans l’allée et faire des exercices de jambes
Sensation de froid Prévoir une couche chaude de vêtements
Gêne au niveau des oreilles Mâcher un chewing-gum, bailler, avaler régulièrement

Comment personnaliser ses préparatifs et adapter son siège pour plus de confort ?

Chaque voyageur ayant ses propres sensibilités, quelques ajustements individuels font souvent une vraie différence. Côté choix de siège, outre la proximité des ailes pour stabiliser le ressenti, certains privilégient le couloir pour faciliter le déplacement régulier et éviter l’engourdissement. D’autres misent sur la fenêtre pour garder un point de repère visuel rassurant.

Adapter le rythme de son sommeil aux horaires du vol réduit aussi la fatigue accumulée. Préparer un kit personnel — masque pour les yeux, oreiller cervical, boules Quies — ajoute ce supplément de bien-être pour traverser les heures de route aérienne dans les meilleures conditions.

Comment allier vigilance sanitaire et détente pendant le voyage ?

Appliquer toutes ces recommandations ne signifie pas céder à la paranoïa, mais développer des routines discrètes et efficaces. Analyser ses comportements, prévoir quelques produits pratiques, choisir ses sièges consciemment : ce sont autant de leviers simples pour transformer le périple en avion en expérience positive, même sur de longues distances.

L’attention portée à son environnement immédiat, associée à des pauses régulières et à une gestion apaisée du stress, permet de concilier santé, hygiène et sérénité tout au long du trajet. Ceux qui transforment ces conseils en habitudes repartent souvent convaincus qu’il est possible de voyager plus sereinement, quelles que soient les turbulences inattendues rencontrées en chemin.

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