Langue parlée au Nauru : Anglais, Nauruan
Situé à 2 000 km des côtes australiennes, le pays de Nauru est un petit État insulaire d’Océanie. Avec ses 21 kilomètres carrés, il est l’un des plus petits pays du monde. En raison de sa taille modeste, la population nauruanophone est estimée à 11 000 habitants. Faisant partie de la région des îles Salomon, le Nauru a une histoire riche et variée – et cela se reflète également dans sa diversité linguistique.
Le nauruan (parfois appelé dorerin naoero) est la langue officielle du pays. Cette langue autochtone appartient à la famille linguistique austronésienne et elle est très proche du malayo-polynésien. Il est principalement parlé par les Nauruans ; environ 92 % des personnes résidant sur l’île parlent la langue nationale. D’autres langues couramment parlées incluent l’anglais, le néerlandais et le japonais, qui ont tous été introduits par des colons européens.
Les langues régionales de Nauru sont le Chuukese, le Kiribati, le Marshallais et le Palauan. Ces dialectes appartiennent tous aux groupes linguistiques austronésiens et sont utilisés principalement par les populations émigrées issues des îles voisines. Le chuukese est parlé par environ 54 % des émigrants, tandis que le kiribati, le marshallais et le palauan sont respectivement parlés par 19 %, 17 % et 10 % des émigrants du territoire.
Les langues secondaires de Nauru
Bien que le nauruan soit la langue principale du pays, un certain nombre de langues secondaires sont parlées par les Nauruans. La plupart d’entre elles proviennent des cultures voisines des îles Salomon, voire de Samoa et de Tuvalu. Les langues secondaires les plus courantes sont le kiribati, le tok pisin, le bêche-de-mer, le gilbertese et le tongien.
Quelle importance pour les langues régionales ?
Toutes les langues sont importantes pour les communautés locales, mais c’est encore plus vrai pour les langues indigènes et régionales. Elles représentent la culture et la tradition des peuples, tels que les peuples aborigènes d’Australie ou les Nauruans. Dans le cas de Nauru, le nauruan est considéré comme une forme de patrimoine culturel et linguistique qu’il est important de préserver pour les générations futures.
Les langues régionales sont aussi importantes pour renforcer les liens entre les communautés. Par exemple, le kiribati et le tok pisin sont largement parlés par les populations de Nauru et des îles Salomon. De même, le bêche-de-mer, le gilbertese et le tongien sont parlés par les communautés des îles du Pacifique occidental et sont donc devenus des langues importantes pour créer des liens transnationaux.
Importance de la conservation des langues
La conservation des langues est essentielle pour maintenir la cohésion sociale des communautés et favoriser la compréhension mutuelle. C’est pourquoi il est très important de promouvoir la diversité linguistique, notamment dans les pays comme le Nauru, qui reconnaissent plusieurs langues différentes.
En outre, la préservation des langues permet de maintenir la richesse culturelle et la connaissance traditionnelle des communautés. Les langues sont souvent l’expression d’une civilisation unique et c’est pourquoi il est important de les encourager et de les protéger. Sans une protection adéquate, il y a un risque de perte de ces langues et avec elle, la perte des traditions et des coutumes attachées à celles-ci.
Le Nauru est un pays à faible densité de population avec une grande diversité linguistique. Le nauruan est la langue officielle de ce pays, mais on y trouve également une large gamme de langues secondaires. Les langues régionales telles que le kiribati, le tok pisin, le bêche-de-mer, le gilbertese et le tongien sont parlées par des communautés émigrées et aident à renforcer les liens entre les différents groupes ethniques. Finalement, la préservation des langues est fondamentale pour préserver le patrimoine culturel et ancré dans les cultures des pays d’Océanie.